Pour trace et mémoire, captations brutes depuis mon GH5s de moments des Rencontres, lectures, interventions, débats… n’hésitez pas à créer ici sur le WordPress votre propre page avec vos captations et créations… cette page sera complétée progressivement ! avec dès à présent : Gracia Bejjani, Mickaël Berdugo, Lamia Gormit, Yan St-Onge, Catherine Serre…
nota : pour commodité, j’insère ces vidéos sur ma propre chaîne en mode «non répertorié», elles apparaîtront en playlist sur la chaîne collective… ou sur vos propres chaînes !
insérer une vidéo sur ce blog, rien de plus simple, cliquer sur le « + » du nouveau paragraphe, puis insérer le lien de la vidéo via la petite icône YouTube qui apparaît…
L’incubateur C19, à quelques dizaines de mètres de la gare RER Evry-Coucouronnes, est un ensemble de plateaux open space équipés de matériels de projections, de studios VR, de cabines acoustiques isolées et d’espaces de convivialité qui accueille des entreprises «jeune pousse» dans les multiples domaines de l’innovation numérique.
Le lieu accueille aussi des événements jeux vidéo, voir la vidéo ci-dessous, ce sera ça l’ambiance les 13/14 mai !
L’ensemble est adossé à une école d’ingénieurs, l’ENSIIE, et Théo Cabrero en est le coordonnateur culturel – il est en lien constant avec notre petite équipe pilote, et c’est lui qui nous propose ci-dessous quelques images du lieu…
Le C-19, Cluster Jeux Vidéo & Interactions Numériques est un écosystème ouvert et innovant regroupant la formation, la recherche et l’entrepreneuriat. Adossé à l’ENSIIE, École Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’Entreprise, le C-19 accompagne des porteurs de projets de l’idéation au développement de leur entreprise dans divers domaines du numérique : Réalité Virtuelle & Augmentée, Intelligence Artificielle, Calcul Intensif et Données Massives, Big Data. Le C-19 s’étend sur 2700 mètres carrés de locaux regroupant des bureaux d’entreprises, des plateformes technologiques, des salles de coworking et de convivialité.
Autre thème de débat dont il me semble qu’on est nombreux à être concernés : me suis plusieurs fois vu renvoyer, cette année, le terme «bricoleur», «bricolage», or il se trouve que je suis hyper mauvais dans la catégorie plomberie, et pas forcément meilleur dans les ISO ou le php…
Ce qu’il me semble que ça recouvrait :
_ on fait du YouTube, plateforme populaire, avec les moyens du bord, un petit Zoom, un téléphone ou un Canon compact et embarquez… les gens sérieux, eux, ils font des livres, ou bien montent des productions avec France Culture (mais ça, c’était il y a 20 ans) ou France Télévision Nouvelles Écritures (mais ça, c’était il y a 10 ans…);
_ mais si, au contraire, on considère l’écriture, la conception, la réalisation, l’édition et la diffusion d’objets web au niveau symbolique des autres productions, alors comment l’imposer, comment en obtenir – non pas reconnaissance, on a dépassé, mais – initiatives permettant la commande et la production ?
_ et quels autres questions en découlent : l’écriture et l’impro, la propulsion et la circulation, la possibilité d’événements live…
_ à l’inverse, dans la chance et le risque qu’on prend du Do It Yourself (DIY), qu’est-ce qu’on bouscule esthétiquement, que les dispositifs de production plus lourds ne garantissent pas, et qu’est-ce qu’on gagne, avec ingé son et possibilité de travail en équipe, à pouvoir dignement travailler «ensemble» ?
_ voir même : y a-t-il un nom pour ces œuvres ?
Là aussi, seulement pour ouvrir le débat. Les deux vidéos en lien ci-dessus ont été produites à et par Art Zoyd Studio, centre de création musique contemporaine à Valenciennes, collection Bruit de surface dirigée par Kasper Toeplitz.
C’est une question qui revient en permanence depuis que nous avons lancé l’idée de ces rencontres, et notamment le «répertoire» d’abord centré sur la belle et forte éclosion de tant de chaînes YouTube.
Mais les supports changent en permanence, et agissent sur les formes et contenus eux-mêmes. Les usages aussi se déplacent, et ce n’est pas seulement (ça l’est aussi) un problème générationnel.
Les fonctions réseau sont organiquement liées aux mises en ligne sur YouTube, que Google (maison mère de YouTube) archive comme contenus selon des algorithmes complexes, moins basés sur les mots-clés associés qu’aux lectures des usagers. Les séries sur Instagram accueillent des contenus textuels, qui ne sont pas limités à la vidéo, mais les décideurs d’Instagram insistent pour y privilégier la vidéo : et les séries s’évaporent sans reste.
Pour ma part, très curieux des publics complémentaires, Insta et YouTube, pour mes vidéos 1 minute : on regarde pareil ? Je sais bien comment, pour avoir des nouvelles de mes ancien.ne.s étudiant.e.s, c’est les séries Insta que je suis, et pas FB…
J’ai supprimé mon compte Tik Tok où les mêmes vidéos brèves avaient pourtant autant de vues que sur YT et Insta cumulées : et pourtant les mêmes étudiant.e.s y sont tout aussi curieux de contenus à valeur culturelle ou esthétique forts (ou pas ?).
La notion de partage qui nous est si importante d’une chaîne YT à l’autre s’exprime-t-elle de même façon lorsque des vidéos sont hébergées sur Vimeo, ou les outils de confidentialité sont bien plus échelonnés, et la compression moindre, mais les fonctions de partage (elles existent) bien moins actives?
Il y a certainement discussion parallèle à mener sur la «plateformisation» des podcasts, depuis SoundCloud jusqu’aux outils comme le «anchor» de Spotify, ou notre usage de YT comme vidéopodcast, et ce que ces choix induisent sur formes et contenus, mixage et montage, position d’énonciation.
Je ne veux pas ici interpréter, mais qu’on ouvre le débat, un débat qui nous accompagnera jusqu’à mai.
Pour lancer la discussion (je suppose que vous êtes abonné à sa chaîne ?!), une vidéo ce 18 janvier, depuis Rabat, signée Lamia Gormit (alias Lamya Ygarmaten, ou sur FB et Insta Ya Lam) :
Commentaires ci-dessous ouverts, autres interventions vidéo bienvenues…
Le 20 octobre dernier, on me proposait à Beaubourg (collaboration Cinéma du réel / EHESS) de réfléchir à voix haute sur ce qui nous pousse à l’exploration de la vidéo-écriture. Je reprends ici la suite des films et vidéos dont j’ai proposé des extraits, uniquement comme on pose sur une carte routes et territoires, une géographie et rien d’autre.
Mar Baumer, je connaissais sa chaîne avant même qu’il entreprenne ce voyage qui sera sa mort. Il reste pour moi, par l’improvisation en particulier, la mise en risque de soi, ce qui donne sens à ma démarche. Découvrez !